Depuis que j’ai décidé d’être dans le coup, je regarde des séries de la tévé américaine (enfin une seule parce qu’il faut que je garde du temps pour faire des choses utiles comme réparer la serrure de la salle de bains). Alors je regarde Mad Men, qui est une série vraiment très chouette car elle a un point de vue très critique sur la façon dont les secrétaires se font culbuter par leurs chefs (à l’hôtel entre midi et deux). Les hommes y fument et boivent beaucoup tandis que les femmes y fument, boivent et gloussent beaucoup (je ne pense pas que ce soit à cause de blagues mais plutôt à cause des mâles qui ont l’air d’avoir beaucoup d’abdominaux).
L’habile disposition d’objets tels que des bouteilles de whisky en verre teinté et des cache bouteille en crochet nous permettent de nous repérer dans l’espace temps et de nous situer en 1960, une époque à laquelle les attributs classiques de la débauche avaient l’air d’être très valorisés (car personne n’avait encore découvert le sida et le cancer des poumons). Je crois que l’homme qui est aussi le personnage principal –normal c’est le plus beau– ne parle jamais sans nicotine au bord des lèvres et trois grammes dans le sang.
Ceci dit le type, son boulot c’est imaginer des réclames pour vendre des voyages dans des kibboutz aux citoyens des Etats Unis d’Amérique, qui à l’époque est un pays assez occupé par la chasse aux communistes et la vente d’armes aux sud américains afin qu’ils s’entretuent avec du matos de qualité. Donc sans déconner, on a vraiment envie de lui tendre une barre de shit en lui disant enjoy it buddy.
Aujourd’hui les gens qui inventent la réclame ont beaucoup moins de problèmes car ils ont découvert que parler de fesses fait vendre à peu près tout. Enfin voilà quoi.
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
Pour générer une pensée unique de l’Internet :