c’est qu’on sait déjà comment ça finit (mal), pourquoi (parce que les nazis sont méchants) et dans quelles circonstances (de la nuit, du brouillard et du zyklon B).
Ces films n’ont rien pour eux : aucun suspense; des paysages de désolation (les forêts biélorusses ou les ghettos polonais); le minimum syndical de la romance (Oh oui Chaya, épouse moi dans la forêt avant de te faire dézingue par des gros cochons de la Gestapo une bande de partisans passablement alcoolisés qui ne savent pas tenir une mitraillette); une absence totale d’effets spéciaux; et depuis quelques années, pas tellement de découverte historique majeure (vous saviez que Himmler mangeait des All Brans ?).
A priori donc, aucun intérêt.
Bah moi j’aime bien quand même (les Américains aussi aiment bien parce que ça leur rappellent pourquoi ils ont eu le droit de venir nous vendre des chewing-gums pendant l’éternité et qu’on doit dire oh oui encore c’est très bon les chewing-gums).
(J’aime bien même quand il n’y a pas Liev Schreiber)(je voudrais trop me marier avec lui).
Enfin voilà quoi.
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
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