C’est-à-dire que j’en parle tout le temps et à tout le monde, je ne mange plus (ah non ben ça, ça ne risque pas de m’arriver, j’ai trop peur de mourir), je ne dors plus (à la place je mange), et j’ai renoncé à toute forme de distraction (sauf regarder sécher la peinture, car ça j’aime trop).
QUI SAURA, QUI SAURAAAA, QUI SAURA ME FAIRE OUBLIER TOUT CA peut me dire où je peux trouver une robe bleu ciel, du type de celles que détesteraient les filles de la pub pour Comptoir des Cotonnier (quelle horrible enseigne), mais un peu du type de celle que si Ioulia Ioukatchenka elle allait à un mariage sympa, elle la porterait en disant ouhlala cette robe elle est trobien pour être très belle. J’ai déjà un chouette serre-tête et un Garçon Très Bien pour aller avec (à ce propos, Garçon Très Bien, tu veux venir avec moi, la Princesse et l’Aventurier? C’est en Belgique au mois de Brumaire, alors il y aura sûrement un superbe soleil et des colombes des gens consanguins assez rigolos qui mangent des frites (avec la sauce barbequiou que tu aimes bien malgré que selon moi elle est faite avec de la couenne de porc au curry)(si tu ne veux pas c’est pas grave, je peux demander à d’autres garçons très bien qui se battraient pour être à ta place payer mon frère)
Donc pour revenir à mon obsession, je voudrais trop que les gens de gougueul ils me disent salut, ce serait giga de travailler avec toi, on mangerait de la pidza tous les midis à la cafétéria et on deviendrait gros tous ensemble, comme en Amérique voir une fois dans ma vie une salopette tricotée en jacquard.
Franchement, c’est peut-être l’habit le plus disgracieux du monde. Accoutrée de la sorte, je parie que ma propre mère pourrait me confondre avec ce cache bouteille que ma correspondante roumaine m’avait rapporté de son village sans eau ni électricité où errait le fantôme de Ceaucescu Dorohoi (les gens manquaient de beaucoup de chose là-bas en 1996, mais pas de cache bouteilles en crochet)
Voilà, donc si vous avez des tuyaux, vous pouvez envoyer un courriel à Pierre Moscovici (c’est notre impresario maintenant)(haha)(ben non, mais on a quand même un courriel).
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