même si ÉVIDEMMENT je serai toujours la première à dire que j’en ai rien à foutre du regard des autres.
Donc, oui, ça me fait plaisir quand les gens ils me trouvent sympa, mais bon s’ils pensent que je suis une sacrée connasse, je sais aussi faire avec (j’ai travaillé sans broncher pendant 6 mois dans le même bureau qu’un homme qui me détestait et qui a réussi à faire de moi la pestiférée de tout un étage : donc sans me vanter, j’en connais un rayon sur la gestion des ambiances pourries).
Voilà, donc j’♥ quand on m’♥, et si on m’☠, je me taillade les veines je survis avec dignité.
Et puis des fois je tombe sur quelqu’un, je sais pas ce que elle ou lui ou ça (je vous ai raconté que j’étais amoureuse de Robin des Bois quand j’avais 6 ans ?)(oui, le renard) a de bien particulier, mais je vendrais ma mère aux sbires de Pol Pot (pas de panique Maman, il est mort) pour un seul regard de sympathie de sa part. Attention, confusion possible : ça nous est arrivé à tous de changer de personnalité faire quelques concessions pour réussir à emballer Benjamin Biceps ou Béatrice Bonasse (personnellement, un jour j’ai cessé de m’alimenter autrement que par perfusion de carottes râpées : c’était moyennement intelligent, mais à l’époque je n’avais pas de personnalité).
Mais je vous parle d’un truc, c’est pas pareil. Comme avec cette fille de quand j’étais au collège, je voulais tellement être sa copine que je faisait semblant de bien aimer Blur (j’ai même été jusqu’à emprunter une de leur K7 pour la copier à l’aide de ma minichaîne) : POURQUOI ?
Je discutait de ce problème l’autre jour avec Julia (elle s’appelle comme ça parce qu’elle est sympa) et on était d’accord pour dire que c’était comme de la prostitution amicale (elle a tellement raison : j’espère qu’elle m’aime bien, qu’est-ce que je pourrais faire pour qu’elle m’aime plus ? peut-être que je devrais lire plus de science fiction, oui, je vais faire ça, je vais aussi me couper les cheveux, j’ai l’impression qu’elle trouve que les cheveux courts c’est plus cool pour les brunes).
Enfin voilà quoi.
Pour générer une pensée unique de l’Internet :