je peux passer des heures à regarder tous les trucs mais je n’y ai jamais rien acheté. C’est comme une sorte de Foire Fouill’ mais en beaucoup plus cheap (ils vendent des chouchous en acrylique violet : j’en veux un).
Je n’y ai donc jamais rien acheté jusqu’à aujourd’hui : cette brave échoppe se situe sur mon chemin pour rentrer à la maison, j’ai donc marqué un stop pour voir s’ils avaient toujours cette série de boîtes en carton avec des poneys dessus (je voudrais y ranger mes crayolas). Et puis je me suis fourbement attardée dans le coin des habits car ils vendent des culottes, ce sont les plus grosses que j’ai jamais vues de toute ma vie, et on peut les acquérir pour très peu d’euros.
Ces culottes, on dirait presque des couches mais sans déconner, ça doit être confortable ce genre de truc, j’ai pensé (car je suis une fille normale, je ne porte que des strings en dentelle rouge). Je me suis même dit tiens, c’est marrant, ça pourrait me faire un style à la Dita Von Teese, et si j’en achetais un pour voir ? A ce moment-là, je ne m’imaginais quand même pas que j’allais subitement avoir des gros seins, entendons-nous bien, mais j’ai quand même décidé d’adopter cette gaine (appelons un chat un chat).
A la caisse j’avais honte, alors j’ai demandé s’ils avaient les mêmes en jaune pâle pour que la vendeuse elle pense que j’achetais ça pour ma grand-mère (entre nous, ce ne serait pas possible car elle est morte).
Sur le chemin du retour, je me suis empressée de me féliciter de mon originalité ma connerie.
Et puis une fois dans ma chambre, j’ai déballé l‘objet que mon imagination avait transformé, le temps du trajet, en arme de séduction massive :
Pas de doute : je vais faire un carton chez les morses.
Pour générer une pensée unique de l’Internet :