L’autre jour je badinais joyeusement avec une fille très sympathique (j’aime beaucoup mes amis), et elle me disait qu’elle chauffait sans scrupules flirtait gentiment avec un type mais que bon, ca n’irait vraisemblablement pas plus loin.
En clair, j’ai fait, tu l’allumes gentiment par texto mais jamais de la vie tu lui parles en vrai ? #youbitch
Tu me connais trop bien, elle a dit (c’est vrai que je la connais trop bien elle a un troisième téton).
Soyons clairs : je ne la juge pas (j’ai moi-même assez souvent quatorze ans). Toutefois, je ne comprends pas ce genre de comportement: je veux dire, je suis beaucoup trop altruiste pour risquer de décevoir une âme sensible passer à côté de bons plans (si tout le monde était comme moi, le monde serait meilleur).
Mais au fond, j’ai fait, c’est quoi qui te retient ?
Je t’envoie un mail, qu’elle m’a répondu sur un ton mystérieux plein de coquinerie, et je te laisse juger.
Quand j’ai ouvert mon gémèl (les autres boîtes c’est trodelamerde), il y avait ce message et surtout il y avait cet objet : La photo qui accuse. Rien qu’en lisant ça, j’avais déjà le générique de Tatort dans la tête, cette série policière qui n’a pu être inventée QUE Outre-Rhin (et tellement vieille que je suis à peu près sûre qu’Adenauer la matait entre deux sauvetages de schleus prisonniers de guerre en URSS).
J’ai donc gloussé pendant cinq bonnes minutes avant de me décider à ouvrir le mail.
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Bon les garçons, une petite mise au point est nécessaire : le jaune, ca ne va à personne (et j’insiste là-dessus).