(sauf que comme je n’en mange pas, elles ne me font pas vomir).
On bavardait l’autre jour avec Nini et on était bien d’accord pour dire que c’est tellement plus cool d’avoir un gynéco de sexe masculin, pour la bonne et simple raison que le type ne sait pas ce que c’est que d’avoir mal aux ovaires, et qu’il est donc tout disposé à croire sur parole que posséder une paire de seins n’est pas facile tous les jours.
J’ai mal là, docteur, il faut faire avec un air à la fois plaintif et résigné du genre être une femme est un fardeau. Si tout va bien, Docteur hoche la tête et il fait ma pauvre demoiselle sur un ton très paternaliste qui fait plaisir, je ne sais pas trop ce que vous ressentez mais ça doit faire souffrir très fort, je vais vous faire un câlinou mettre deux jours d’arrêt maladie histoire de pouvoir faire les soldes tranquillou.
Alors que SI C’EST UNE FEMME, elle sera beaucoup plus difficile à flouer car elle sait ce que c’est ou plutôt (et c’est encore pire) elle est persuadée de comprendre ce que ressent chaque paire de chromosomes X.
Autant dire que c’est insupportable.
La première fois que j’ai demandé la pilule à une gynéco, elle a tenté de se faire passer pour ma copine sur le mode on est entre nous, raconte moi donc ta vie sexuelle. J’avais juste envie de lui dire écoute meuf, ce n’est pas parce que tu es l’heureuse détentrice de trompes de fallope qu’on va devenir potes – tout ce que je veux c’est un fucking moyen de contraception (qui ne va pas me faire grossir comme une barrique, S’IL VOUS PLAIT MADAME).
Du coup, à chaque fois que la gynéco est une femme, je suis à peu près aussi à l’aise que si je devais emmener ma grand-mère au cinéma porno.
(Je veux dire, si elle n’était pas déjà morte.)
A part ça, les autres femmes ne me dérangent pas trop, merci.
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