C’est le printemps.
Comme tous les ans et toutes les femmes à la même époque, je suis grosse (un de mes ex petits amis m’a un jour ouvert les yeux – depuis ma vie est un enfer je lui en serai éternellement reconnaissante).
Je consulte donc des ouvrages scientifiques de qualité afin de résoudre ce problème.
Ce type de littérature étant difficile d’accès en Germanie, ma Muse m’en a donc rapporté un échantillon dans ses bagages.
Toute jouasse à l’idée de mettre en pratique les bons conseils de l’ami Biba, je découvre avec consternation qu’il va désormais falloir me nourrir uniquement de wakamé, de graines de courge, d’huile de cameline, de topinambour et autre improbable orthosiphon, tout cela afin de booster mes désormais meilleurs potes, j’ai nommé la sérotonine et son compère le chrome.
Pour garantir une efficacité maximale, Biba m’exhorte à pratiquer quotidiennement le hula-hoop (oui, comme Cindy Lauper !) mais pas n’importe comment malheureuse. Il est indispensable de « sentir que les hanches épousent les mouvement du cerveau ». Un exercice jugé « amusant et efficace » #moncul.
Ces gens nous conseillent donc d’aller vivre dans un putain de cirque au milieu des bois où l’on serait pépère pour cultiver des fucking graines de courge et rétablir tranquilou le microbiote.
Heureusement, c’est pas comme si on n’avait pas l’habitude d’être prises pour des connes.
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