J’ai lu dans la tévé du métro

(parfaitement, j’ai lu car il n’y a pas de son dans la tévé du métro, même chez un peuple assez riche pour avoir des tévés dans son métro), que Amy Whinehouse souhaitait  fonder une famille. Un rapide calcul m’a permis de réaliser qu’elle entendait par là mélanger son ADN alcoolisé avec celui d’un repris de justice ou autre violeur d’enfants.

QUOI ? je me suis étranglée tout haut (à ma décharge, la réac bien pensante qui sommeille en moi était vraiment scandalisée).

Je sais, elle a dit ma voisine de banquette en pensant deviner la cause de mon désarroi, ces nouvelles sont d’un niveau intellectuel affligeant – mais les gens en ont assez des histoires de catastrophes chez les jaunes et de guerres chez les noirs. Ils ont besoin de se changer les idées.

Et donc les gens ne se lassent pas des histoires de débauche chez les blancs ? j’ai pensé.

Ceci dit j’ai préféré me taire, parce que je ne voyais pas bien où aurait pu me mener une conversation avec une personne qui ne considère visiblement pas la potentielle grossesse d’une héroïnomane comme une perspective anxiogène (alors que MOI SI).