comme quoi le dimanche soir au Café Fatal c’était carrément golri (depuis quelques jours j’ai décidé que ce blogue allait targetter les moins de quinze ans) mais pas forcément ni très glamour ni très branché (et ce malgré le fait que c’est un jour spécial pour les gays de la sexualité).
Oui c’est très bien, ça ne me dérange pas trop, j’ai fait avec l’air de celle qui n’est ni quelqu’un de glamour (pour tout vous dire, j’ai récemment fait l’acquisition de semelles anti transpirantes) et ni quelqu’un de branché (mais ça saute aux yeux donc je ne cherche pas d’exemple).
L’avantage avec Mat, c’est qu’on peut lui faire confiance pour deux trucs : me copier sans faire exprès et dire la vérité en toute circonstance (quand elle ment, elle rit, et quand elle rit, ça se voit). En l’occurrence, ce dimanche soir au café fatal c’était vraiment très ringard – et je ne dis pas ça parce qu’il y avait des gens qui dansaient du tango sur Tarkan.
Quand on est arrivé, on a bien rigolé parce qu’on se faisait reluquer par des dames de l’âge de ta mère, avec des chemisettes vichy et des chaussures de tennis. Il faut dire qu’on en avait bien profité (surtout moi) pour mettre des talons hauts et des robes de connasses (celle qui remonte quand je mime du poll dance)(est-ce que je fais ça souvent ?)(oui). Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion d’allumer tout ce qui bouge sans aucune conséquence.
On rigolait toujours bien quand Silvestre, qui est un bon copain à Mat, est arrivé avec deux meufs, celles qui ont du rater de peu le casting pour le dernier Almodovar. Nous on a fait salut Silvestre ça va bien ? (ça allait pas mal, merci), et c’est sûrement notre bonhommie qui a décidé ses deux compagnes à nous hugger comme si on avait gardé les vaches ensemble.d
J’aime autant vous dire que ça ne nous a pas perturbé pour deux sous, vu qu’on avait décidé ce soir-là de faire nos citoyennes du monde (s’ouvrir aux autres, faire de nouvelles expériences : ce genre de conneries). Alors on a dansé un moment avec Paloma Strabisme et Carmen Stéroïdes, mais pas trop près, parce qu’après elles essayaient de nous parler et moi je ne voudrais pas qu’on m’accuse de savoir communiquer en espagnol.
Tu vois le Didgeai ? elle me fait Mat au beau milieu d’un Shakira, Silvestre il a dit qu’on devrait prendre sa place et mixer des choses pour faire danser les gens.
Silvestre est drogué (et espagnol), j’ai fait remarquer.
Les drogués savent de quoi ils parlent, elle m’a asséné d’un ton docte.
(Elle n’a pas tort).
Du coup depuis dimanche soir, mon but dans la vie c’est de mixer dans un club gay possédant une boule à facette – tout ça parce qu’un Espagnol clairement trop high nous a pris pour David et Cathy Getta.
Je vais réfléchir à ce problème (je vous tiens au courant).
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