Vous et moi d’habitude on se comprend bien. Je vous apprécie, et même ça m’arrive de rechercher votre compagnie (pour des tas de raisons valables et des fois pas trop valables).
Mais des fois les garçons*, tu déconnes. Je te donne des exemples.
* Jean, tu ne rentres pas dans la catégorie Les Garçons. Tu rentres dans la catégorie Les Bisounours.
Ce que tu fais : Tu me pokes.
Ce que je pense : Ce mec a dix ans de retard technologique. Je parie qu’il utilise des smileys clin d’oeil sur MSN. Peut-être même qu’il a encore une adresse hotmail (ou caramail). LOL. (Mais il pourrait peut-être me filer des tuyaux pour finir Mickey’s Dangerous Chase sur Gameboy Color).
Ce que tu fais : Tu me croises par hasard dans la rue, tu me hugges et tu me dis qu’il faut absolument qu’on se voie bientôt.
Ce que je pense : Il m’a huggé = il m’aime bien. Il veut qu’on se voie bientôt. On va donc se voir bientôt (parce qu’il le veut, vu qu’il me l’a dit).
Ce que tu fais : Tu ne réponds pas à ma proposition de se voir mardi (mardi = bientôt).
Ce que je pense : Ta mamie est morte, donc tu n’as pas consulté tes courriels étant donné que c’est toi qui organises les obsèques au Sri Lanka. Ou tu as perdu ton téléphone intelligent. Ou tu es mort toi-même. (Car je suis convaincue que si tu ne veux pas me voir, tu me le dis forcément).
Ce que tu fais : Tu me dis que j’ai une chouette robe.
Ce que je pense : Tu es gay. Ou tu veux juste coucher avec moi.
Ce que tu fais : Tu me dis que c’est vraiment très intéressant ce que je raconte.
Ce que je pense : Je suis moche, mais tu m’aimes bien quand même.
Ce que tu fais : Tu me proposes un déjeuner.
Ce que je pense : Un déjeuner c’est sympa. Tu veux être mon ami (voire, tu l’es déjà).
Ce que tu fais : Tu me proposes d’aller boire un verre à 19h00.
Ce que je pense : Cool. De la bière.
Ce que tu fais : Tu me proposes un dîner.
Ce que je pense : Tu veux coucher avec moi.
Ce que tu fais : Tu me proposes d’aller boire un verre à 23h30.
Ce que je pense : Cool. De la bière. Tu veux coucher avec moi et à l’issue du dîner tu n’es pas vraiment sûr d’arriver à tes fins.
La prochaine fois, je vous décoderai la manière de penser d’un échantillon très représentatif de filles (composé de N individus, N = 1 = moi).
Pour générer une pensée unique de l’Internet :