Et puis quand on est arrivé la ville entière (et Paris en villégiature) avait eu la même idée que nous. Comme on n’est pas trop du genre à se faire chier persévérer même pour des reprises correctes de Duke Ellington, on a pris nos cliques, nos claques et la guitare de Jean (cet individu ne lâche pas ses cordes pour aller pisser et après il s’offusque quand on le traite de sale bobo – ON CROIT RÊVER) et on est repartis sur la route de l’Aventure qui nous menait en bas de chez moi.
Tu dois bien avoir Love Actually ? il m’a fait comme ça le bobo de la troupe. On va regarder Love Actually (oui, encore), ce film il me rend heureux (Dude, you sound so gay*).
*(j’ai le droit de parler américain, mais c’est uniquement pour faire la voix-off de Jenn).
Je n’avais pas Love Actually (mais j’avais Good Morning England qui est aussi un film de qualité). Ah FLÛTE, j’ai entendu avec un soupçon une montagne de déception dans la voix, tant pis, je vais aller le louer pendant que vous préparez du thé vert detox avec Jenn (Dude, have I mentionned that you sound so gay ?).
Il est donc parti louer le dévédé.
Nous avec Jenn on a fait les préparations nécessaires (comme on n’avait plus d’héroïne, on a effectivement mis du thé dans de l’eau chaude) et quand Jean est rentré, il avait son air triomphant de quand il a fait un bon coup (comme la fois où il m’avait cuisiné du tofu avec de la crème fraîche et du beurre en se félicitant de son équilibre alimentaire).
Ils le louaient pas (oui je sais, c’est incroyable). Du coup, je l’ai acheté.
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(Et qu’il ne vienne pas dire par la suite qu’il a fait ça pour nous.)
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
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