(je ne suis pas très forte en règles et autres obligations) j’ai clavardé avec un ancien petit ami parmi des centaines à qui je n’avais pas parlé pendant un an et demi, notamment parce que son côté obsessionnel l’avait poussé à -entre autres choses plutôt effrayantes- faire de moi le sujet principal d’un blogue (car il a certainement pensé que l’Internet mondial n’était pas déjà saturé d’ennui et autres sujets sans aucun intérêt).
C’était pourtant une règle que j’avais décidé de m’appliquer très scrupuleusement, poussée par l’envie d’apprendre de mes erreurs (LOL).
Pour résumer, quand j’étais plus jeune (il y a au moins SIX MOIS) mes relations avec mes ex ça donnait plutôt ça : on se sépare (bonne idée), on keep in touch (pourquoi pas), on keep beaucoup trop in touch (voyant lumineux orange), on se dit qu’on est trop des bons amis (lol), d’ailleurs on se voit souvent (voyant lumineux rouge), et puis de fil en aiguille on s’entend très bien (normal), l’un des deux finit par se maquer (ainsi va la vie), l’autre est forcément en bade (prévisible), intervient dès lors le cycle Souffrance, souffrance, amitié malsaine, déséquilibre, souffrance autrement appelé Je t’avais bien prévenu(e) imbécile (l’imbécile en question pense toujours que dans leur cas à eux ce sera différent)(ce n’est jamais différent), puis pour finir deux options : je te hais, je coupe les ponts (la solution la moins malsaine) ou je t’aime, je t’en prie reprends moi (la serpillère en dix leçons).
Been there, done that, got the teeshirt.
Et donc, je ne sais pas ce qui m’a pris, on a parlé. J’ai rien appris de crucial à part qu’il a fait de la barque en Sardaigne cet été et qu’il n’est même plus avec la nana avec laquelle il m’a trompée pendant un an.
Est-ce que ça valait vraiment le coup ? (non)
Et surtout, ça nous rendra pas l’Algérie.
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