déménager.
Demain, ça fera un an que j’habite à Berlin (et vlan), et surtout que j’habite dans la même rue. De deux choses l’une : de mémoire d’Homme, je ne suis jamais restée aussi longtemps quelque part (je parle de ma vie d’adulte : j’ai bien squatté 9 mois le ventre de ma mère, mais je ne payais ni le loyer ni même les charges). Donc je commence à avoir très envie de changer (pas très envie de type ah oui ça serait pas mal, repasse-moi le sel, mais plutôt très envie de type je ne parle que de ça à tous mes amis et plus rien n’a d’importance).
Pour couronner le tout, j’ai récemment lu un article dans un journal britannique de qualité qui exhortait les jeunes hipsters et autres Sunday Styles (depuis que les sous-titres de Bored to Death ont traduit cette expression par « bobo », je l’adore) de tous horizons à envahir non seulement mon quartier, mais plus spécifiquement ma rue (expressément nommée). Cette dernière ayant été également spottée l’air de rien par ma Muse, photograpiée (la rue, pas la Muse) dans un blogue de l’Internet mondial. Non mais STEUPLAIT.
Autant dire que j’ai badé.
Du coup, je souhaite ardemment déménager. Dans un quartier bien loin, bien calme, bien normal et bien schleu (et ne me dites pas Treptow, dans un an c’est le nouveau Neukölln).
Bref, je passe ma vie sur Immoscout (elle n’est donc pas excessivement intéressante).
La prochaine fois, je parlerai de mes problème de thyroïde (je n’en ai pas, mais ça viendra sûrement avec toutes ces conneries qu’on mange et Tchernobyl toussa).
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