Mais hier soir, j’avais quand même du temps à dépenser (ça ne m’arrive jamais j’essaye de ne pas trop le gaspiller, il est précieux) alors j’ai décidé de me perdre sur l’Internet mondial. J’ai tapé choses bien à faire sur l’ordinateur technologique. Honnêtement, j’ai été déçue par la piètre diversité des suggestions de mon moteur de recherches électroniques. De deux choses l’une : soit Lycos n’est plus ce qu’il était, soit l’Internet n’est en fait que sexe et perversité.
J’ai donc tapé lire des blogues du ouèbe deux point zéro en qualité d’humour numérique.
C’est comme ça que j’ai trouvé le blogue de Laurence Chose. Comme dit, quand je me casse le cul à écrire autre chose qu’un truc à mon sujet, c’est que ça en vaut un minimum la peine (la dernière fois, c’était pour bitcher sur Macintosh). J’ai lu la présentation du blogue, et j’en ai conclu que je ne pouvais pas faire l’économie d’une discussion avec une femme dont l’ambition est de devenir riche, belle et célèbre sans autre effort que celui de nous vendre de la merde en nous faisant croire que nous sommes formidable (selon ses propres mots : sans vouloir préjuger de ses intentions, je pense qu’il s’agit ici d’une figure de style de type LOL second degré).
Autant dire que je l’ai bien stalkée sur Facebook (d’habitude je réserve ça au garçon du moment dont je me suis enamourée), friendée et immédiatement embarquée dans une discussion pour savoir comment qu’elle s’appelle en vrai (je ne sais pas), pourquoi elle ne met pas de crème de nuit anti-ride (à cause des bébés phoques sûrement) et si elle aime Coldplay (j’espère que pas trop).
Vous ne me croirez jamais si je vous dis qu’il s’agit peut-être de la seule personne sur la terre à qui je peux parler de mes choses de yiddish et autres haine du capitalisme psychanalyse de ma grand-mère passion pour l’humour drôle, à gogo et sans être jugée trop sévèrement (par exemple, elle a accepté de me parler même après que je lui ai avoué connaître toutes les paroles de Bey Mir Bistu Sheyn – et je ne parle pas de la version en américain). Mieux ! Elle aime ça.
Je la soupçonne donc tout naturellement d’être une ashkénaze intellectuelle de la culture.
Ou de mentir juste pour coucher avec moi (car elle serait en fait un homme qui écrirait de manière drôle un blogue pour attirer des partisanes du LOL telles que moi).
Je vais réfléchir à ce problème (je vous tiens au courant, mais en attendant, je vous conseille de la stalker un peu, mais uniquement durant vos heures de bureau car c’est un sujet qui mérite toute votre attention).
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(et sinon c’est le 20 octobre aujourd’hui, alors joyeux anniversaire Papa; je t’aime même si je sais que c’est toi qui a mangé tous les petits chocolats à la noisette qui étaient cachés dans le placard)
(et aussi joyeux anniversaire Nono; je t’aime malgré ta moustache et ton penchant pour les drogues dure vidéos de l’Internet featuring des vieux russes touchés par Alzheimer).
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
Pour générer une pensée unique de l’Internet :