(ma nouvelle spécialité depuis que je suis écoeurée par les tartes tatin) parce que j’avais invité Cécile et Victor à venir ripailler chez moi en toute amitié.
(A force de se voir quinze fois par semaine j’espère que je ne vais pas subir le même sort que la tarte tatin : ça m’embêterait d’autant plus qu’avec Cécile on partage le même bureau et que si un jour elle ne m’aime plus, je n’aurai personne pour écouter mes histoires de schleus).
A 14:00, j’avais super la patate, je suis partie du bureau – car à moins d’avoir à gérer une crise de type sauvetage de la Grèce, je ne peux pas travailler entre quatorze et dix-sept heures, c’est inscrit dans mon ADN (et j’aime autant vous dire que quand je n’étais pas freelance je mettais beaucoup d’énergie à faire semblant d’analyser des tableaux croisés dynamiques dans l’excel informatique).
A 14:30, j’étais arrivée chez moi. Je me suis vite fait un lunch équilibré (LOL), j’ai checké une fois de plus la recette de cette mousse au chocolat, et j’ai exécuté ma mission.
A 15:00, j’avais fini et je me sentais trobien.
A 16:00, je sentais pas trop mal alors je suis allée à la gym (en espérant que les calories pourrait peut-être brûler rétroactivement).
A 17:00, c’était pas la grande forme mais j’avais oublié le riz pour le risotto, alors j’ai pris mes responsabilités, mon vélo et mon sac à provisions.
A 18:00, j’étais clairement mourante.
A 18:10, j’ai annulé la ripaille.
A 18:12, j’ai repensé à mon lunch équilibré et visiblement c’était réciproque.
A 19:00, ça allait mieux mais je ne donnais pas cher de mon aptitude à cuisiner un risotto.
A 20:00, ça allait sacrément mieux.
A 20:10, j’avais carrément la patate.
A 20: 15, j’avais mangé toute la mousse au chocolat (la portion pour dix personnes).
…
J’ai vraiment une santé fragile.
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