ma discussion avec une bobo véritable au sujet de l’immobilier à Berlin.
Ca tombait bien parce que l’immobilier à Berlin c’est ma nouvelle passion, avec celle qui consiste à attendre Victor parce qu’il est toujours en retard (Victor c’est grâce à lui que j’ai rencontré les copains de l’équipe de foot qui sont drôlement sympas; c’est un sale citoyen du monde mais je lui pardonne parce qu’il ne joue pas encore de djambé).
Comme la discussion en question avait pignon sur Facebook (Cécile est une femme de grande modernité) mais que j’avais de la difficulté à stalker le profil de la personne impliquée dans l’affaire, Cécile m’a fait un bon copier coller des familles pour qu’on puisse rigoler ensemble. Pour résumer la situation, le sujet tournait autour des artistes à Berlin, comme quoi ils étaient malheureux parce que c’était de plus en plus dur de trouver des ateliers pas cher pour faire des sculptures en rouleaux de PQ révolutionner la pensée moderne et éveiller les consciences.
La fille et Cécile étaient toutes les deux d’accord pour dire que c’était triste (c’est vrai que c’est triste). Et puis la fille expliquait que tout ça, c’était la faute au capitalisme et à la spéculation sur les biens de première nécessité qui faisaient monter les prix à gogo et après les braves gens ne pouvaient pas vivre en paix dans les endroits qu’ils aimaient. Comme elle pensait visiblement qu’il était nécessaire de préciser son raisonnement, elle a ajouté que franchement il fallait trop arrêter d’agir comme si les ressources de la planète étaient illimitées et que la croissance c’était trobien (parce que c’est plutôt mal, en fait).
(On dirait que j’invente, mais non).
Car oui Mesdames et Messieurs, la hausse des prix des loyers c’est uniquement la faute à la finance internationale sauvage (et pas à tous les bobos qui sont venus squatter les quartiers arty parce que c’était pas mal cool de vivre chez les pauvres).
Enfin, on a bien rigolé.
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