Si vous ne possédez pas de meilleur ami gay (c’est à dire si vous n’êtes pas une parisienne branchée fringuée chez the Kooples et qui trouve que la meilleure chose du monde c’est un brunch en toute simplicité chez Jeannette), rassurez-vous, tout n’est pas perdu pour autant. Vous pouvez faire comme moi et emprunter le meilleur ami homo de votre ex petit-ami : ça marche aussi très bien, et tout ce que vous risquez c’est vous fâcher un peu plus avec votre ex (selon un sondage Ipsos-Terranova-CarrefourMarket, 78% des personnes interrogées considèrent cela comme « une bonne chose, who cares about ex boyfriends anyway »).
Le meilleur ami gay, mis à part le fait qu’il aime bien les habits (oui, même ceux des filles) et qu’il est très à la mode depuis que les clichés du cinéma de l’Amérique en ont fait un être sensible et cultivé à tendance légèrement hystérique (mais une hystérie sympa), a l’immense avantage de se présenter sous forme de garçon (même si objectivement il lui manque souvent quelques poils).
Il sert donc principalement d’appareil à rendre jaloux (c’est à partir du moment où vous vous dites ça que la stratégie de l’échec s’enclanche – prenez des notes). Personnellement, je l’invite à une soirée (mettons, un repas au restaurant) où il y a des gens et la cible problématique. Une fois l’environnement apprivoisé et les acteurs en place, tout est assez simple : j’ignore copieusement ma cible pour m’addresser exclusivement à mon nouveau meilleur ami gay, en orientant la conversation sur des sujets assez subtils, de façon à ce que la tablée au grand complet s’imagine sans équivoque que je l’invite à aller jouer au docteur entre le plat principal et le dessert.
Ainsi, je fais d’une pierre deux coups : je décourage rapidement la cible (! Fun Fact ! Le saviez-vous ? Contrairement à ce que les frangins Grimm et autres gredins de Perrault ont bien voulu nous faire croire, les garçons ne se battent pas pour une fille : quand ils pensent avoir un tant soit peu de concurrence, ils lâchent l’affaire)(si) et pour le même tarif je passe pour une connasse sans éducation.
Cette technique est à la fois pathétique et ringarde, elle est donc garantie 100% échec.
(De rien).
Le conseil qui fait la différence :
Demandez au meilleur ami gay en location de vous tripoter régulièrement en vous appelant ma chérie*. Le cas échéant, il est recommandé de s’échanger des textos faussement cul en laissant l’iphone sur la table, bien à la vue de tous, histoire de ne plus laisser aucun doute quant à vos intentions. Qui dit mieux.
Chère Princesse,
Un calcul simple:
-Garçon Hétéro+Meilleur ami gay= Aimant à Gonzesse car = à « Ouah en fait il est ouvert sensible et s’intéresse a plein de trucs. », ainsi que « en fait son pote, s’est TROP dommage qu’il en soit il est trop charmant etc etc.. »
-Fille hétéro + Meilleur ami gay = FAP (Fille à Pédé) = Crash garanti dans le péchotage because : Associé régulièrement à un célibat durable, une collection de peluches avec bourriquet en prime, une passion commune pour Céline Dion et l’envie d’ouvrir un salon qui s’appelerait : »Kevin & Murielle coiffure et création. »
Théorème trop méconnu à mon sens.
Cordialereusement,
Le meilleur ami gay.
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Encore une fois, ATTENTION.
Tous les meilleurs amis gays ne scorent pas un parfait 6 sur la Kinsey scale [lien wikipedia qui ne marche pas]. Faqu’on peut vite se retrouver à faire des cabrioles avec le meilleur ami pas si gay que ça…
Si vous vous demandez, je score X à cet échelle. Lyon PD peut confirmer.
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