je suis sur l’Internet mondial depuis deux grosses heures pour savoir ce que je vais bien pouvoir cuisiner à Cécile, à Victor et aux copains pour le dîner (ces gens sont d’une patience infinie avec moi puisqu’ils ont certainement goûté à peu près toutes mes recettes de pâtes – et autant dire que mon ex est italien, alors j’en connais pas mal un rayon). Donc ce soir, j’ai plutôt grave envie d’innover dans un domaine qui ira très bien avec mon nouvel appartement (mais dans lequel je ne suis pas encore très bien rankée) : la cuisine des trentenaires sérieux qui reçoivent le vendredi soir (vous savez, ces gens qui ont toujours du sopalin dans la cuisine et qui possèdent un service à raclette)(LOL).
J’ai bien réfléchi et tout ce à quoi je pense c’est les boulettes de ma mère et le gateau au yaourt, deux spécialités qui sont tout à fait rassasiantes mais quand on voit la tête de mon nouvel immeuble (un bâtiment stalinien de 7 étages avec des balustrades spéciales suicide collectif) on se dit que désormais mes dîners méritent de grimper d’un cran sur l’échelle internationale du standing de luxe.
Du coup j’ai vite fait checké les fiches de Elle Cuisine mais il n’y avait que des choses infaisables à base d’émulsion de gingembre (je suis abonnée à la newsletter depuis que Cécile m’a dit qu’elle avait fait des tas de soupes très santé en s’inspirant de leurs recettes – mais jusqu’à présent tout ce que ça m’a rapporté c’est 674 messages non lus dans mon gmail et l’impression d’être vieille, un peu comme si je commandais mes draps en VPC Quelle).
***spoiler alert***
Je vais encore faire des pâtes (j’espère que mes amis m’aimeront toujours).
Et ça aussi je vais le faire (une recette issue d’un blogue plutôt pas mal ranké sur l’échelle de la faisabilité culinaire et du LOL).
(de rien).
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
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