On a commencé par discuter des choses du féminisme et de Margaret Thatcher en se mettant d’accord que le rôle d’une femme c’était de fermer sa gueule et de rester à la maison*.
*Chiennes de garde : contactez-moi pour avoir l’adresse et le numéro de téléphone de l’homme qui décrète de pareilles horreurs.
[Et puis on a grignoté des carottes trempées dans un dip au yogurt].
On a regardé une vidéo de comment les médias nous cachent des trucs de ouf au sujet des gens qui se font tabasser (sérieusement) en Grèce parce qu’ils protestent d’être pauvres.
[Et puis on a commandé le dîner le moins développement durable au monde : des sushis au thon rouge (honnêtement, je ne me serais pas sentie plus mal si j’avais abattu un bébé phoque à mains nues pour m’en faire des moufles)]
Victor a dit qu’au lieu d’aller faire le Gallery ouikènd de Berlin la semaine prochaine* – qui selon lui serait un peu l’équivalent du Pizza ouikènd à Rome – on serait plus inspiré d’aller pique-niquer dans un cimetière (mais seulement s’il fait beau).
*j’espère que vous avez bien retenu la leçon.
[Et puis on a repris du gâteau à la compote de poires].
Lily a enchaîné sur des sujets de couples brisés et d’amitiés perdues sur fond de désespoir intergalactique larmoyant, et j’ai failli me plaindre de ce que c’était terriblement dur de trouver de la vraie crème fraiche au Kaiser (mais j’ai préféré me taire pour la laisser continuer sur des cauchemars d’adultère impliquant son mari et un adulte handicapé)(si).
[Et puis on a repris du gin to aux glaçons de jus de pamplemousse et au basilic].
[Et puis on a repris du gin to aux glaçons et au basilic].
[Et puis on a repris du gin to aux glaçons].
[Et puis on a repris du gin to].
[Et puis on a repris du gin].
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On a vraiment bien rigolé.
Les Princesses Ne Pleurent Jamais 
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