mais le 29 juin c’était le mariage de la Princesse et l’Aventurier (je ne sais pas encore trop si ça va devenir un jour férié ou quoi, mais je vous tiens au courant).
Dans les mariages, les gens aiment bien me confier des rôles de tout premier plan (comme témoin) car sans me vanter, je suis assez bien rankée sur l’échelle de Richter de l’Engagement (vous pouvez demander à ces bâtards de chez SFR). Je ne sais pas si vous savez en quoi ça consiste exactement d’être témoin (sûrement que non).
Déjà, il faut être sympa avec la mariée. Pas « sympa normal », plutôt sympa like, really sympa. Moi par exemple, j’ai confirmé à la Princesse comme quoi elle pourrait toujours compter sur moi dans toutes les épreuves de la vie (sauf celles qui impliquent une prise de sang ou de drogue)(je suis contre les choses de l’héroïnomanie, par exemple), et après j’ai dit que je serai gentille avec tous les invités (entre nous, on peut toujours compter sur moi pour raconter des choses de yiddish aux gens et leur poser des questions sur c’est quoi leur jeu préféré sur leur Nintendo DS).
Après, il faut savoir écrire pour le coup de la signature du registre à la mairie. Rassurez-vous, personne ne vous demande de savoir lire. Quand c’est votre tour de signer, il y a le maire (ou une autre personne de la politique) qui dit votre nom, tous vos prénoms et c’est quoi que vous faites dans la vie. D’habitude, les gens ne savent pas lire mon nom de famille (c’est normal, il fait plus de huit lettres et en plus il y a des fourbes, genre des H – autant dire que j’ai toujours une petite pensée pour les personnes de l’immigration polonaise) alors ils respirent un grand coup et disent n’importe quoi pourvu que ça finisse par le son « o ». En plus de ça, ils ne savent jamais trop bien c’est quoi mon métier. Total je ne peux pas me tromper, quand c’est mon tour ça prend dix minutes et les copines elles rigolent comme quoi je devrais changer de nom de famille.
Après, il faut être bien habillé (insider tip : le blanc est plutôt mal vu, ainsi que le fluo sous toutes ses formes). J’avoue, il y a eu un petit raté de ce côté là (mais franchement, ce n’est pas de ma faute).
Après, il faut boire des tas de champagne et faire de la discussion avec les invités (même les vieilles personnes). Ca va, ça ne me dérange pas trop (et de toute façon comme on était tous sur une péniche, les tentatives de s’échapper sont relativement minces).
Après, il faut boire des tas de champagne et faire un discours (je ne suis pas très forte en discours). Ca fait un peu peur, surtout quand on doit passer après le papa puis la maman de la Princesse, qui sont tous les deux pas mal rankés sur les échelles de Richter de l’Emotion. Heureusement, on était deux et mon tandem avait pris soin de bien me relire pour m’empêcher de dire de la merde les faux-pas et le politiquement incorrect (c’est bien mon rayon ça, les faux pas et les choses de l’Embarras Général).
Après, il faut boire des tas de champagne et bien rigoler avec son ex (celui qui mangeait des carottes râpées ! kikoo !) qu’on n’a pas vu depuis des années lumière. Moi par exemple, j’ai bien réussi cette partie là, surtout quand on s’est rappelé de tous nos défauts et de pourquoi on a trop merdé quand on était ensemble (moi je ne faisais pas assez de sport et lui il voulait toujours mettre des baskets fluo)(le salaud !).
Après, il faut boire des tas de champagne.
Après, il faut boire des tas de champagne.
Après, il faut boire des tas de champagne.
Après, il faut prendre un taxi.
Et après il faut prendre un doliprane.
…
Honnêtement, tout le monde peut le faire (sauf peut-être le coup du pantalon jaune).
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