je vous avais prévenus, la Capitale nous réserve de belles rencontres, sisi de belles aventures humaines, de nouvelles expériences tmtc c’est que du bonheur (hashtag mièvreries hashtag citoyen du monde).
Déjà c’est Laure, toujours au top sur le high five et la bise à tonton, elle m’avait dit mais viens à cet apéro, c’est l’apéro des martiennes, comment ça tu connais pas, mais t’étais où ces dernières années meuf, limite on dirait que tu regardes pas la tévé, c’est chaud. Comment résister à du buvage d’apérol au Canal Saint Martin, j’ai pensé, ni une ni deux j’ai enfilé mes tropéziennes et ma robe chemise vlà l’uniforme de la parfaite pouffe, et j’ai tracé à cet apéro. Alors déjà là y’avait Olivia comme par hasard (une femme de grande qualité qui se fout de ma gueule quand je l’invite à bruncher parce que selon elle on dirait la finale régionale d’un Diner Presque Parfait)(ça va, je le prends bien), mais no worries j’aurais pas trop été socialement duper parce que Fun Fact ! did you know ?, l’apéro des martiennes c’est le plus grand rassemblement de qui Ciencepeau qui Essèque qui Hacheucé de France.
(BTW je ne vois pas trop de mal à ça, et puis on ne va quand même pas frayer avec des ingénieurs et des médecins, de toute façon ils perdraient sûrement au concours de name dropping, ce serait bien l’archouma).
Bref excuse my awesomeness, c’était tellement the place to be. J’ai discuté de tout ce qu’il fallait discuter, comme les choix très audacieux du commissaire Maigret de l’expo Dynamo* (les fils bleus qui pendouillent : clairement une critique de la mode du chignon vue par les yeux des schtroumpfs), la génération Y existe-t-elle vraiment (les avis sont partagés mais tout le monde s’entend pour dire qu’elle est une variable de X)(LOL) et les choses de l’économie à Berlin.
* Pour nos amis en province (ou « en région » comme ils disent sur France Inter)(France Inter c’est la Vérité), ceci est une exposition de l’Art Contemporain au Grand Palais qu’il faut absolument aller voir sous peine d’être resté bloqué quelques décennies avant le Siècle des Lumières.
MAIS OUI MESDAMES ET MESSIEURS, les choses de l’économie à Berlin, vous pensez bien que j’étais avide d’en savoir un peu plus sur qu’est-ce qui se passe à Berlin et comment ça se fait et si c’est bien ou pas. A ce sujet, moi je n’y connais pas grand chose alors j’ai surtout écouté comme quoi c’était vraiment triste (oui : triste) cet afflux de capitaux des méchants capitalistes des start-up car cela voudrait sûrement dire que DANS UN FUTUR proche, Berlin ne serait plus si cheap. Et que bref ça fait baltringuer ces histoires de mailles et de développement économique, vlà qu’on pourra même plus aller chiller pour pas un zloty à Kreuzberg quand on en aura marre de notre vdm parisienne mon frère, le seum tmtc.
Bon j’avoue à un moment j’ai failli me faire capter comme quoi j’étais pas dans leur team quand j’ai dit que perso je pensais que c’était bien que les gens ils soient moins pauvres (je suis une gentille fille bien intentionnée sous mes airs de connasse de l’Occident) et que bon bah oui si ça voulait dire qu’on pourrait plus louer des palaces de trois cents hectares avec digicode et jaccuzzi pour le prix de deux teilles Nicolas Feuillate au Baron, ma foi tant pis les gros vous irez se mettre bien en pologne en roumanie ou à cholet.
C’est là où on a changé de sujet parce que j’étais partie à fond les ballons comme quand on discute des choses de l’industrie avec Cécile (sauf qu’on est toujours d’accord parce que Cécile est une femme de connaissance).
Big up Pawis, big up la France, big up la génération Y – on a trinqué avec Jean-Laurent avec Juju avec Laure la zouz à JL et après je suis rentrée à la maison parce que je devais m’occuper des cokinous.
La prochaine fois je vous raconterai des choses de la photographie et aussi des choses de cokinous si j’ai le temps mais c’est pas sûr parce que je suis une bonne feignasse.
ciao les gros.
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