La dernière fois que j’ai rendu l’antenne, Moskowitz en était à sa cinquième visite chez le vétérinaire et nous étions à deux doigts d’annuler nos vacances avec Benjamin (pour des questions humanitaires mais surtout des questions de budget – les vétérinaires se font des couilles en or, c’est moi qui vous le dit), toujours est-il que nous avons tout mis en oeuvre pour le sauver (j’étais à deux doigts d’appeler Emmanuel de Tous Ensemble pour qu’il m’aide à mobiliser la région parisienne) et s’en débarrasser le plus vite possible leur trouver à lui et Poni un foyer aimant à la campagne où ils pourraient cokliner joyeusement et continuer à être des bêtes de l’amour et de la roucoulade.
Je fais le caïd là comme ça mais bon on s’attache et je n’en menais pas large quand j’ai demandé c’est qui qui voudrait bien s’occuper des cokinous parce que disons-le tout net, nous n’avions pas prévu ça dans le planning de notre vdm parisienne.
L’animalerie j’y ai bien pensé mais pas longtemps parce que j’ai regardé mes deux pauvres bébés (les pôvres !) et direk je les ai imaginé dans cette horrible prison de plexiglas sans amour et sans roucoulades clairement j’ai dit no way (je suis américaine). Et puis j’ai fait ce que tout le monde ferait dans une situation désespérée, j’ai appelé Julien Courbet ma mère.
(je sais ce que vous pensez mais vous n’avez jamais eu d’adorable cokinou poitrinaire dans les bras, une carte de fidélité chez le vétérinaire et des seringues d’antibiotiques pour rongeurs).
Du coup y’a Poni et Moskowitz qui sont à la campagne, nourris au foin et à la cancoillotte, regardez comme ils sont coklins :
Mais bon maintenant je surveille ce que je raconte sur le blogue par exemple comme la dernière fois j’ai dit que j’aimais bien détourner le fleuve Niger, j’espère que mes amis ne vont pas m’adopter un Somalien pour mes trente et un ans.
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